Le BGG est l’histoire d’un géant incompris qui se lie d’une amitié profonde avec Sophie, une petite fille solitaire.
Steven Spielberg nous emmène au pays des rêves et de l’imaginaire et livre une adaptation du conte de Roald Dahl très réussie.
Sophie est une des pensionnaires d’un orphelinat londonien. Une nuit, la petite fille férue de lecture découvre un géant qui rode non loin de l’établissement. Celui-ci attrape bientôt l’enfant dans sa large main et l’emmène directement au royaume des géants. Sophie est très inquiète, car la littérature sur les géants précise que ceux-ci mangent les humains.
Heureusement, son kidnappeur, qu’elle surnomme vite le Bon Gros Géant, ne se nourrit que d’étranges végétaux, les schnockombres et la frambouille. Il emmène ensuite Sophie en promenade avec lui pour lui expliquer son travail : attraper les rêves dans la nature avant de les mettre en flacon…
Difficile de résister au charme des histoires de Roald Dahl. Steven Spielberg est resté fidèle au conte Le BGG – Le Bon Gros Géant, en gardant l’univers poétique et mystérieux de l’auteur.
Nous avons trouvé la première demi-heure un peu longue, mais le reste du film nous a mis des étoiles dans les yeux.
On rit des mots mélangés du BGG, de la bêtise des autres géants et surtout de la scène du petit-déjeuner avec la Reine d’Angleterre (engloutissement de dizaines de toasts et d’œufs frits… et concours de pets avec sa Majesté). On est aussi souvent ému pour la détresse des deux protagonistes.
Côté technique, les plans, tournées le plus souvent en prises de vues réelles sont époustouflants. Les décors sont impressionnants et contribuent à l’impression d’être dans un univers fantastique.
Le film a plu à Jeanne et à Gaspard, mais c’est surtout Gustave, 4 ans, qui a été vraiment emballé. Ce film n’a rien d’effrayant. Il est au contraire plein d’espoir, de tendresse et d’amitié.
Ne le manquez pas cet été en 3D !